Haïti perd un level dans le classement de l’indice de corruption et se retrouve à la 168ᵉ place sur 180 pays, selon Transparency Worldwide. Le pays proceed de figurer parmi les mauvais élèves.
En plus de s’enliser dans la corruption, Haïti semble toucher le fond avec une word exécrable de 16 sur 100 et occupe ainsi la 168ᵉ place sur 180 pays. Le dernier classement de Transparency Worldwide montre que depuis 2023, Haïti a perdu un level. Entretemps, la République dominicaine, qui était déjà mieux placée, a progressé d’une place et affiche désormais une word de 36 sur 100, se positionnant à la 104ᵉ place sur 180 États.
Dans notre région, cette année, l’Uruguay (rating IPC : 76), le Canada (75) et la Barbade (68) se distinguent en tête du classement. Ce sont toutes des démocraties relativement stables avec des niveaux élevés de transparence et de participation. À l’autre extrémité de l’indice, les États ravagés par le crime organisé et les violations des droits de l’homme obtiennent les scores les plus bas : Haïti (16), le Nicaragua (14) et le Venezuela (10).
Plus d’un quart des pays évalués (47 États) ont obtenu leur rating le plus bas à ce jour. Parmi eux, on retrouve notamment l’Autriche (67), le Bangladesh (23), le Brésil (34), Cuba (41), les États-Unis (65), la France (67), l’Allemagne (75), Haïti (16), la Hongrie (41), l’Iran (23), le Mexique (26), la Russie (22), le Soudan du Sud (8), la Suisse (81) et le Venezuela (10).
Selon l’ONG Transparency Worldwide, créée en 1993 pour mesurer l’indice de corruption, sept pays ont considérablement amélioré leur rating au cours des cinq dernières années : la Côte d’Ivoire (45), la République dominicaine (36), le Kosovo (44), le Koweït (46), les Maldives (38), la Moldavie (43) et la Zambie (39).
Dans un communiqué de presse, François Valérian, président de Transparency International, explique que:
« La corruption est une menace mondiale en constante évolution qui ne se contente pas de saper le développement, loin de là : c’est une trigger essentielle du déclin de la démocratie, de l’instabilité et des violations des droits humains. La communauté internationale et chaque nation doivent faire de la lutte contre la corruption une priorité absolue à lengthy terme. »
Le récent scandale de corruption en Haïti, lié au file de la Banque Nationale de Crédit (BNC) et impliquant trois membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), a suscité une profonde indignation au sein de la société haïtienne, entraînant même des appels à la démission.
Un rapport d’enquête de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) révèle que des responsables auraient demandé au directeur de la BNC la somme de 100 thousands and thousands de gourdes en échange de son maintien à son poste. Cette scenario soulève des questions cruciales sur l’intégrité des establishments et met en lumière des pratiques de corruption qui sapent la confiance du public dans la gouvernance.
Qu’est-ce que l’indice de corruption ?
L’indice de notion de la corruption (IPC) est un indicateur construit à partir de plusieurs sondages d’opinion d’consultants évaluant la notion du niveau de corruption dans les secteurs publics d’une centaine de pays.
Aujourd’hui, près de 6,8 milliards de personnes vivent dans des pays dont l’IPC est inférieur à 50. Cela représente 85 % de la inhabitants mondiale, estimée à 8 milliards d’habitants.
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